Luce Maximilien : les principales œuvres de l’artiste contemporain

artiste contemporain

Maximilien Luce, maître impressionniste français est né à Paris en 1858. Le peintre travaille d’abord comme apprenti. Il est âgé de 13 ans lorsque le peuple parisien s’insurge lors des journées de la Commune de Paris. Ce simple fils d’ouvrier, devenu peintre célèbre aspirera toute sa vie  à un idéal égalitaire

L’artiste a été profondément marqué par la misère du monde ouvrier, celui des chantiers, des aciéries mais aussi celui des petits métiers qu’il a largement mis en scène dans ses tableaux de peintre. En 1872, il s’est inscrit à des cours du soir pour devenir graveur et entre en 1876 comme ouvrier qualifié dans un atelier de gravure, chez Froment, qui produit des gravures pour de nombreux journaux illustrés... Il a composé d’admirables paysages, en poussant les principes de l’impressionnisme jusqu’à son extrême conséquence en pratiquant la technique du pointillisme. Une quarantaine de peintures réalisées par l’artiste entre les années 1910 et 1941 seront ainsi regroupées et présentés dans de grandes galeries de renom. Les visiteurs peuvent y admirer des vues de Dieppe, Honfleur, Le Tréport, Rouen, les quais de Paris ainsi qu’un crépuscule sur la Seine à Rolleboise, l’ultime tableau du peintre.

Dans les galeries d’art contemporain, il n’y a pas eu de rétrospective consacrée à ce peintre depuis l’exposition au musée des Impressionnistes à Giverny en 2010. Aux côtés de Seurat, de Signac et de Cross, Maximilien Luce (1858-1941) se situe pour l’essentiel dans le mouvement du pointillisme ou du divisionnisme. Cette période fut relativement courte dans sa carrière, avant qu’il ne se consacre à une peinture plus traditionnelle marquée par sa luminosité et une harmonie empreinte au divisionnisme et à l’impressionnisme. Parmi les tableaux de peinture de Maximilien Luce, les plus célèbres : Chambre de l'artiste rue Vavin, 1878; Epargny, paysage aux grands arbres, 1880; Le Café, 1892; Saint-Tropez, 1892; Madame Maximilien Luce, 1894;La Forge, 1895; La Cathédrale de Gisors, 1898; Le Petit Ane, 1898; La Seine à Paris, 1899; Baignade au Pont-Neuf, 1899; Le Quai Saint-Michel, 1900; La Baignade des chevaux, 1910; Chemin en bordure de mer, 1914; Escaliers de la rue d'Alsace, 1916; Soldats à la gare de l'Est, 1916; L'Exécution de Varin, vers 1917; La Gare de l'Est sous la neige, 1917; Le Remorqueur à Rolleboise, 1920-1922 ; La Charrette de Foin, vers 1922; Portrait de Luce blessé par un cycliste, 1927-1928; Les Maçons, 1929 ; Le Front populaire, 1936; Vue de Honfleur.

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